Le concert du cycle féminin
En coulisse...
Afin de faire suite à la symphonie hormonale, j’avais très envie de vous inviter à un concert…au concert du cycle féminin aussi appelé cycle menstruel mais cette appellation me semblait un peu moins funky!!!
Selon Wikipedia: « le cycle menstruel est l’ensemble des phénomènes physiologiques, survenant le plus souvent de façon périodique, qui préparent l’organisme de la femme à une éventuelle fécondation. La connaissance du cycle menstruel est importante pour aborder les troubles de la menstruation, dans l’exploration de l’infertilité et dans la mise en oeuvre des techniques de procréation médicalement assistées. »
Et si cette connaissance avait d’autres atouts qu’une utilité reproductrice?…Découvrons lesquels! Quels sont les pouvoirs de nos merveilleuses hormones qui animent ce concert? Approfondissons notre compréhension de cette richesse intérieure en musique…
Parlons chiffres
- 350…Il s’agit de la moyenne du nombre de cycles que chaque femme vivra de la puberté à la ménopause.
- Seulement 20% des femmes ovulent au 14ème jour de leur cycle et non, 28 n’est pas la durée optimale d’un cycle, celui-ci peut varier de 21 à 35 jours sans que cela soit problématique.
GnRH hypothalamus production, en collaboration hypophysienne avec FSH/LH ont l’immense plaisir de vous convier au concert du cycle féminin.
Quels sont les acteurs de ce concert?
- La productrice: la GnRH de l'hypothalamus
- Les programmatrices: la FSH et la LH de l'hypophyse
- Les stars du concert: les ovaires
- Les chansons: les hormones
- Le public: l'endobolome
- La salle du concert: l'environnement ou le terrain
- Les journalistes: les analyses fonctionnelles
- La directrice de la salle: la praticienne en santé fonctionnelle
Le programme:
4 ambiances
- La phase folliculaire
- La phase ovulatoire
- La phase lutéale
- La phase menstruelle
L'axe hypothalamo-hypophysaire gonadique
La productrice et les programmatrices du concert
Cet axe est constitué par deux formations neuro endocriniennes: l’hypothalamus et l’hypophyse. Ces deux glandes communiquent avec les gonades (ovaires) grâce à des sécrétions hormonales: la GnRH = hormone gonado-liberine produite par l’hypothalamus et la FSH = hormone folliculo-stimulante et LH = hormone lutéinisante, toutes deux produites par l’hypophyse. Ces dernières déterminent la sécrétion des hormones stéroïdes ovariennes: oestrogènes et progestérone qui exercent à leur tout un rétrocontrôle sur l’activité de l’axe hypothalamo-hypophysaire.
Ainsi, il est évident que sans productrice (GnRH), le concert sera annulé…En cas de force majeure comme par exemple un stress intense ou un déséquilibre énergétique (trop de dépenses par rapport aux apports) comme par exemple dans l’anorexie, l’heure ne sera pas à la reproduction mais à la survie…Nous serons alors face à une inhibition de la commande centrale.
Les Ovaires
Les stars du concert
Les ovaires sont deux organes de la taille d’une amande, située dans le bassin, de chaque coté de l’utérus.
Ces ovaires contiennent l’ensemble du stock de follicules, appelé la réserve ovarienne. Chaque follicule contient un ovocyte.
A chaque cycle, un ovaire amène un follicule à maturité et celui-ci libère un ovocyte ou communément appelé ovule.
Ce follicule est en fait le résultat d’une maturation d’environ 3 mois. Ainsi, lors d’une prise en charge en santé fonctionnelle, les résultats ne seront bien souvent visibles qu’après ce délai.
Les hormones
Nos hormones sexuelles sont des hormones stéroïdes produites à partir du cholestérol dans nos mitochondries qui sont des organites qui produisent l’énergie dans nos cellules. L’hormone « mère », produite à partir du cholestérol s’appelle la prégnénolone. Selon les circonstances, certaines voies de synthèse sont privilégiées en fonction des besoins.
Ainsi, plusieurs conditions doivent être réunies afin d’assurer une bonne synthèse des hormones stéroïdes dont un taux de cholestérol suffisant, un taux de fer optimal, des mitochondries en forme mais aussi une thyroïde fonctionnelle. Une bonne santé psychique est aussi importante. En effet, en cas de besoin accru de cortisol qui est l’hormone de l’adaptation au stress, les hormones sexuelles subiront le manque de précurseurs et risquent d’être déficitaires.
Les oestrogènes
Ils sont synthétisés majoritairement dans nos ovaires. Une petite quantité provient aussi des glandes surrénales et du tissu adipeux entre autres. Ils sont tous produits au départ d’androgènes sous l’effet d’enzymes
Les oestrogènes regroupent 3 hormones dont l’oestradiol qui est la principale hormone du cycle
Et leurs rôles
- Rôle reproducteur: induisent la prolifération cellulaire, notamment au niveau de l’endomètre (la muqueuse de l’utérus), permettent l’ovulation par la maturation des follicules, augmente la libido
- Rôle métabolique: modulent le métabolisme des graisses (moins de graisse viscérale, plus de courbes féminines) et augmentent la sensibilité à l’insuline (favorisent l’utilisation des glucides)
- Rôle cardio-vasculaire: protecteur, anti-agrégants
- Rôle microbiotal: favorisent l’eubiose = microbiote équilibré
- Rôle neuro-psychique: stimulent l’éveil, la concentration, la motivation
- Autres rôles: augmentent la densité osseuse, la synthèse de collagène, la rétention d’eau
La progestérone
Elle est synthétisée dans les ovaires par le corps jaune (follicule ayant expulsé l’ovocyte) suite à l’ovulation:
PAS d’OVULATION = PAS DE PROGESTERONE
Et son rôle
- Rôle fertile: permet la différenciation cellulaire et la détente de l’utérus afin de favoriser l’implantation de l’embryon
- Rôle métabolique: favorise la bonne conversion des hormones thyroïdiennes
- Rôle de régulateur hormonal: module les oestrogènes, les androgènes, la prolactine et les hormones thyroïdiennes
- Rôle neuro-psychique: augmente le GABA = anxiolytique et la sérotonine = anti dépresseur
- Autres rôles: anti inflammatoire, diurétique
la testostérone
Elle est synthétisée dans nos ovaires mais aussi dans nos surrénales grâce à la conversion de la DHEA
Et son rôle
- Rôle reproducteur: améliore la libido
- Rôle métabolique: augmente la sensibilité à l’insuline, favorise l’anabolisme: muscles, os, peau
- Rôle cardio-vasculaire: protecteur (souplesse des parois)
- Rôle neuro-psychique: favorise la confiance en soi, la motivation, la mémoire
- Autre rôle: augmente l’hémoglobine
La testostérone peut être converti en une « super » testostérone qui porte le nom de dihydrotestostérone ou DHT. Il s’agit d’une forme plus concentrée et est responsable d’une série d’attributs traditionnellement masculins comme la musculature, la pilosité, le son de la voix etc.
Le juste équilibre de ces trois hormones est capital selon les phases du cycle. En effet, elles interfèrent entre elles. Il sera toujours important de les considérer non isolément, selon le moment du cycle et selon l’environnement au sein duquel le concert se joue.
La progestérone particulièrement sera importante à investiguer pour son rôle modulateur. En effet, elle permet de moduler les oestrogènes et la testostérone. Une bonne ovulation repose notamment sur cet équilibre entre les hormones mâles et les hormones femelles. Ainsi, elle sera un atout considérable pour ce phénomène. Or, c’est aussi grâce à une bonne ovulation que le taux de progestérone sera optimal! On comprend donc que la réussite du concert menstruel repose sur l’événement central qu’est l’ovulation, le moment phare, qui permettra une bonne production de la super progestérone. Ce cercle vertueux sera donc au centre de nos préoccupations.
Quelques exemples:
Un taux d'androgènes élevé en début de cycle
peut engendrer des troubles ovulatoires du fait de cette dominance vis à vis des oestrogènes: la maturation folliculaire sera de mauvaise qualité puisque trop de follicules se développent simultanément et l’ovulation retardée et/ou de moins bonne qualité. La progestérone sera produite plus faiblement et celle-ci ne pourra pas jouer son rôle de modulateur vis à vis des androgènes. Le cycle pourra être plus long, irrégulier et des signes cliniques de masculinisation seront présents comme une pilosité excessive, de l’acné, une perte de cheveux etc.
Un taux d'oestrogènes bas en début de cycle
peut engendrer de la même façon une maturation folliculaire perturbée et une ovulation peu performante (voir même une absence d’ovulation). Ainsi, la production de progestérone en deuxième partie de cycle sera moindre et elle ne pourra plus jouer son rôle de modulation des oestrogènes même si ces derniers sont bas. Ce déséquilibre pourra engendrer de nombreux symptômes dont des douleurs au niveau des seins, de la rétention d’eau, des troubles digestifs, de l’irritabilité, des compulsions alimentaires, etc.
Et quid des hormones des contraceptifs?
Et si un sosie avait pris la place de votre chanteuse préférée? Leurrer le public, est-ce sans conséquence?
Ce sont des oestrogènes et/ou de la progestérone synthétiques, donc produits de façon artificielle, mais surtout non bio-identiques qui sont beaucoup plus puissants que nos hormones naturelles, augmentant les imprégnations hormonales. Le foie aura ainsi plus de travail de détoxication des oestrogènes. La sur-utilisation des micronutriments nécessaires pour cette detox risque aussi de créer des carences. La thyroïde pourra également dysfonctionner du fait de l’augmentation de l’imprégnation oestrogénique. Mais aussi du fait que la pilule contraceptive oestro-progestative notamment augmente tous les transporteurs hormonaux dont le transporteur des hormones thyroïdiennes. Ce phénomène diminue le taux libre circulant de ces hormones et conduit à une diminution de l’activité thyroïdienne, et par le même processus des hormones surrénaliennes.
Ainsi, ces hormones non bio-identiques favorisent de façon significative la perturbation de nos équilibres hormonaux expliquant les effets secondaires observées lors de la prise de contraception hormonale: prise de poids, fatigue, baisse de libido, syndrome dépressif etc. Quant à l’argumentaire encore souvent entendu que l’administration de ces hormones « régulent les cycles »…Comment peut on parler de cycle puisqu’avec ces sosies, il s’agit d’un concert virtuel, inexistant à vrai dire puisque l’ovulation ne se produit plus!
Et des perturbateurs endocriniens?
Les hormones présentes dans les contraceptifs contenant des hormones sont donc des perturbateurs endocriniens comme expliqué précédemment. Ces derniers sont plus précisément des molécules ou agents chimiques qui peuvent interférer de 3 façons sur le fonctionnement hormonal:
- en imitant l’action d’une hormone naturelle et en provoquant la réponse des cellules cibles à cette hormone.
- en bloquant la fixation d’une hormone sur son récepteur.
- en gênant ou bloquant la production ou la régulation d’une hormone ou de son récepteur et donc en modifiant le signal hormonal.
Nous devrons ainsi tenir compte de cette pollution chimique malheureusement de plus en plus présente. Quelques conseils permettront de limiter ces expositions afin que notre système hormonal ne soient pas dupé.
L'oestrobolome - l'endobolome
Le public
Le public et les chanteuses ont une relation particulière, en interdépendance. Sans le public, le concert n’aura pas lieu et sans chanteuses, pas de concert! Il en est de même concernant le microbiote et les hormones, les deux s’influencent mutuellement. L’oestrobolome désigne les bactéries de notre microbiote intestinal capables de métaboliser les oestrogènes. Les dernières études mettent en évidence que le microbiote est aussi capable de produire d’autres hormones, d’où le nom d’endobolome qui élargit ce champ d’action. Concernant l’oestrobolome, il intervient dans la régulation hormonale. Ainsi, des pathologies comme le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), l’endométriose, le cancer du sein pourraient être liées à la qualité et à l’équilibre de celui-ci.
Le terrain
Le lieu du concert
Suivant le lieu dans lequel se déroule le concert, l’ambiance sera influencée. La salle est t’elle climatisée (thyroïde fonctionnelle)? Le temps est-il orageux (terrain inflammatoire)? Y a t’il suffisamment de poubelles (foie fonctionnel)? etc. Selon le contexte, le vécu de ce concert ne sera pas le même!
Ce terrain, cet environnement autour des hormones est fondamental…Elles s’exprimeront différemment si des dysfonctionnements sont présents.
Quelques exemples:
le foie est en souffrance
Les fonctions de détoxication hormonale seront impactées et il se produira une augmentation des taux hormonaux. Ex: la détoxication des oestrogènes en 2ème partie de cycle est essentielle à l’équilibre oestro-progestatif.
des inflammations sont présentes
La sensibilité de certains récepteurs sera augmentée et cela modifiera donc l’imprégnation des hormones et leur équilibre. Ex: les récepteurs aux oestrogènes et aux androgènes seront plus sensibles et ceux à la progestérone moins en cas d’inflammation.
une insulino-résistance est présente
Cette insuline en excès perturbera le transporteur hormonal commun des oestrogènes et de la testostérone (appelé SHBG). Ce transporteur sera diminué ce qui contribuera à une imprégnation androgénique plus importante et donc possiblement à des signes de masculinisation et à une ovulation dysfonctionnelle.
Toutes les dysfonctions peuvent influencer les hormones sexuelles, en modifiant leur synthèse, leur élimination, leur sensibilité, leur transport et leur conversion.
De même que les hormones influencent également nos systèmes digestifs, immuno-inflammatoires, métaboliques et neuro-psychiques.
Nous aurons donc à coeur d’optimiser ces deux axes: l’environnement afin que le concert soit une réussite et d’optimiser aussi nos équilibres hormonaux pour que l’environnement soit optimal.
Les analyses biologiques fonctionnelles
Les journalistes
Oui aux analyses biologiques fonctionnelles mais bien conduites et dans un timing respectueux de la physiologie féminine!
En effet, afin d’avoir une vision globale et objective du sujet, les journalistes se doivent d’écouter le concert dans son intégralité et de se laisser un temps de réflexion afin d’analyser sereinement les énergies en présence.
Les analyses les plus pertinentes quant à la qualité de l’ovulation se feront à 7 jours post ovulation: ceci afin d’affiner les hypothèses établies. Ce timing nécessite donc une bonne connaissance de la physiologie de la femme afin d’être précis. La méthode d’observation des cycles (MOC) est un outil fondamental pour cela.
Exemple avec les analyses du déséquilibre oestro-progestatif
Ce déséquilibre est souvent responsable de ce que l’on nomme le syndrome pré-menstruel que connaissent de nombreuses femmes, au moins à une période donnée. Ses symptômes sont donc observés quelques jours avant les menstruations et les femmes peuvent souffrir de douleurs, notamment aux seins, de maux de tête, d’irritabilité, d’hypersensibilité etc.
Il sera important de distinguer si ce déséquilibre est la cause de trop d’oestrogènes vis à vis de la progestérone (hyperoestrogénie réelle) ou de trop peu de progestérone vis à vis des oestrogènes (hyperoestrogénie relative), ou bien de soucis autres comme des imprégnations hormonales en déséquilibre grâce à des analyses des transporteurs hormonaux entre autres.
Pour cela, il faudra être très précis dans le timing JO (ovulation) +7 qui correspond au taux maximum de la sécrétion de la progestérone afin de repérer la qualité ovulatoire, de comprendre les dysfonctionnements et de traiter idéalement ce trouble.
La directrice de la salle de concert
La praticienne en santé fonctionnelle
Optimiser son cycle pour optimiser sa santé!
Qui de mieux placée que la directrice de la salle de concert, qui observe de nombreux artistes pour conseiller comme il se doit des stars montantes!
De part son experience de la scène et ses formations, elle saura, grâce à une étude détaillée, pointer les anomalies, dépister les causes et conseiller l’artiste en herbe dans son devenir.
Le programme en musique
La phase folliculaire calme
Cette phase débute dès le premier jour des mensurations, les taux hormonaux sont au plus bas mais débutent leurs remontés. La production des oestrogènes est stimulée par la FSH (l’hormone folliculaire stimulante de l’hypophyse): rappelez-vous! Une des programmatrice du concert. Elle encourage ainsi notre artiste! Ceci induit une prolifération des cellules de l’endomètre et une maturation des follicules ovariens, ceux-ci grandissent dans le calme, jusqu’à ce qu’un follicule prenne la dominance.
Pendant cette phase particulièrement, lorsqu’un changement se produit au niveau de l’environnement (ex: stress psychique et/ou physique, modifications alimentaires…), des retentissements sur toute la suite du cycle peuvent apparaître.
La phase folliculaire ne dure pas forcément 14 jours rappelons-le et est variable selon les cycles, les oestrogènes en hausse permettent à la femme de se sentir calme dans un premier temps puis progressivement motivée et en forme à l’approche d’un taux d’oestrogènes suffisant pour induire…le clou du spectacle…la phase suivante!
La phase ovulatoire énergique
Le follicule ayant pris la dominance va exercer de part sa production importante d’oestrogènes un rétrocontrôle positif sur l’hypophyse permettant la libération de LH (hormone lutéinisante). Ceci va provoquer la libération de l’ovocyte…Nous y sommes, l’ovulation a lieu. L’artiste est à son apogée: il perce! Le succès est au rendez-vous, la reproduction est désormais possible. La durée de vie de l’ovule varie de 12 à 24h.
L’ambiance est énergique et électrique, quelle voix puissante, quel décor créatif! Tout parait possible dans ce moment suspendu. L’assurance est telle que la chanteuse sera capable de se jeter dans la fosse! Elle pourra prendre des risques inconsidérés, aura des idées folles, créatives certes mais folles!
L’ovulation est réellement le point central d’un concert féminin réussi. Rappelez-vous: pas d’ovulation, pas de super progestérone! C’est elle, la progestérone au centre des équilibres hormonaux: hormones sexuelles mais aussi nos hormones thyroïdiennes et surrénaliennes! Ainsi, en l’optimisant, la femme aura toutes les chances d’être en bonne santé physique et psychique et donc d’être épanouie!
La phase lutéale sereine et récupératrice
Nous voila juste après le moment phare du concert, le moment de la chanson plus calme: cela ne pouvait pas durer, l’énergie était trop intense. Les paroles sont plus réfléchis et censées, l’ambiance est zen.
Le follicule sécrète de la progestérone. son nom est désormais le corps jaune (le follicule vidé de l’ovule). Celle-ci nous aide à atterrir en douceur après tant d’émotions et à préparer une tournée beaucoup plus longue et endurante que serait une grossesse!
Si toutefois aucune rencontre n’a lieu entre l’ovule et un spermatozoïde, cette phase sera stable pour chaque femme, elle peut varier de 11 à 16 jours mais restera la même à chaque cycle fonctionnel.
la phase menstruelle nostalgique mais heureuse
Sans fécondation s’en suit une chute hormonale (oestrogènes et progestérone) ce qui provoque les menstruations: elles correspondent à la desquamation de l’endomètre.
Pas de rencontre, le concert est fini…Petite déception emprunte de nostalgie! Mais la tournée aura de nouveau lieu ce qui laisse entrevoir de l’espoir…En effet, la chanteuse pourra de nouveau exercer sa passion pour la scène afin qu’un prochain concert ait lieu. A elle les souvenirs heureux de la puissance, de l’énergie, des idées et ensuite de la raison…avec encore une nouvelle chance de percer!
L’ambiance est donc nostalgique mais heureuse, cette période dure environ 4 à 5 jours et se chevauche déja avec la première phase!
Les règles abondantes et/ou douloureuses sont très souvent banalisées, souvent par les femmes elles-mêmes…C’est maintenant que je voudrais hausser la voix, comme un cri du coeur…C’est faux!!! Non, ce n’est pas normal de souffrir et d’être autant gênée à cette période…Et ce n’est pas sale non plus d’ailleurs!!! Grâce à une investigation bien menée, pas de fatalité, des solutions existent…
Quand des incidents viennent perturber le concert...
Parfois, le concert a moins de succès, il subit quelques incidents…Cela peut aller de l’annulation (anovulation), à des durées écourtées ou allongées (dysovulations), à des chansons où les sons ne sont pas en juste équilibre, où l’ambiance est triste, gênante voir douloureuse. Pour cela, un débriefing grâce à l’analyse des journalistes (analyses fonctionnelles) et grâce à un entretien avec la directrice de la salle (le praticien en santé fonctionnelle) permettra de chercher la cause de ces soucis et de retrouver au plus vite le succès et l’harmonie.
Mais quand tout se passe à merveilles...
Le rappel et les remerciements
J’ai découvert moi-même ces différentes énergies hormonales grâce à l’arrêt de la contraception hormonale et à grâce à mes formations…J’ai alors perçu ce que signifie l’expression « ovulation power », formulation de Guénaëlle Abéguilé, co-créatrice de l’institut DFM formations et auteur d’un fantastique ouvrage sur le pouvoir de nos hormones. J’ai aussi compris à quel point une bonne ovulation était synonyme de bonne santé. Cette chanson de rappel lui est destinée: un grand merci Guénaëlle!!!
J’ai ainsi désormais à coeur d’aider à optimiser ce cycle féminin et de faire découvrir aux femmes qui ne le savent pas encore la force intérieure et ce mieux-être dont elle disposerait si leur propre concert était réussi.
Le respect de la femme ne passe t’il pas aussi par le respect de ce cycle? De nos différentes humeurs, émotions, de notre variabilité qui font de nous ces femmes tantôt créatives, énergiques, tantôt plus réfléchies mais aussi parfois casse-pieds car il peut être difficile de nous suivre…Cet article n’est donc pas destiné qu’aux femmes mais plutôt à tous ceux qui la respectent et désirent comprendre son fonctionnement afin d’encore mieux l’aimer pour ce qu’elle est..
Mes inspirations
Afin d’aller plus loin dans la compréhension des symphonies hormonales féminines, je vous recommande ces excellents ouvrages. Ils m’ont beaucoup inspirés et continuent encore! Ils ont une place de choix sur ma table de chevet!
- Troubles hormonaux-Reprenez le pouvoir! Guénaëlle Abéguilé aux éditions Marco Pietteur
Résumé: Vos ovaires sortent de l’ombre, venez à leur rencontre et réveillez la puissance qui sommeille en vous ! Savez-vous qu’une ovulation de mauvaise qualité peut altérer votre santé physique et psychique dans sa globalité ? Syndrome prémenstruel, endométriose, syndrome des ovaires polykystiques, trouble dysphorique prémenstruel, hypofertilité, fausse-couche, mais aussi, fatigue, prise de poids, irritabilité, anxiété, baisse de libido, frilosité, acné : et si c’étaient vos ovaires qui dysfonctionnaient ? Bien loin de la vision binaire de l’activité ovarienne (j’ovule ou j’ovule pas), il y a en réalité de nombreuses nuances de gris… Si la plupart des femmes sans contraception hormonale et en âge de procréer ovulent, leur ovulation est rarement de très bonne qualité. Les causes sont multiples, parmi lesquelles le déficit d’œstrogènes, l’excès d’androgènes ou de prolactine, l’hypothyroïdie, les perturbateurs endocriniens… Dans ce livre, nous enquêtons sur ces causes qui perturbent vos ovaires : quels sont VOS « cyclotoxiques » ?
- Cycle féminin au naturel, Marion Vallet et docteur Sophie Saab-Tsnobiladzé, aux éditions Leduc
Résumé: Contraception, fertilité et santé gynécologique au naturel
LE COMPAGNON DE ROUTE INDISPENSABLE À TOUTES LES FEMMES. Apprenez à mieux vous connaître : anatomie, phases du cycle ovulatoire, jour-sommet de la fertilité, idées reçues sur l’ovulation, etc… les bases (pas si basiques) pour comprendre enfin vos cycles, et identifier chaque période-clé. Prenez en main votre santé gynécologique : le point sur les différents examens à réaliser, des focus précis pour soigner les symptômes et pathologies, des conseils concrets pour gérer…
